Sorties de Février
Hey Hey Hey, on a à peine digéré les films de janvier que nous voilà avec les sorties de Février ! Mais que fait la police ? Ah pas grand chose ma bonne dame, Red-Link et Fleau Scourge en revanche nous on concocté deux petites vidéos pour l'occasion. Retour sur ce que vous auriez pu manquer.
Peut être vous souvenez-vous de la magie de noël, machinima en deux parties réalisé par Red Link à l'occasion de...noël?
Et bien les amis (pas vrai?) de la Bang Bang TV nous ont composé une sorte de spin off spécial Saint Valentin intitulé Mission Cupidon.
Tourné en HD et composé de deux parties pour une durée totale d'un peu plus de 17 min, le machinima reprend peu ou prou les mêmes bases que la magie de noël à savoir une team Halo qui en a marre de se prendre des grosses branlées sur le live, se rapelle qu'il y a une vie en dehors du jeu et qui dit vie en Février dit fête monstrueusement commerciale de la St Valentin. Red Link, élite bossu leader de ladite team se voit alors confronté à un célibat devenu intenable, armé de l'un de ses amis et de trop peu de courage il décide de partir à la recherche de l'âme soeur.
Véritable OVNI dans le monde du machinima Halo, Mission Cupidon appelle à l'ado en fleurs qui someille en vous pour vous parler d'amoooour. Car à part un petit mariage qui tourne court, une amitié plus que douteuse, des dialogues particulièrement suspects et du machisme primaire, on n'avait encore pas vraiment abordé le thème. Mais le devrait-on vraiment? Si l'idée de voir des élites dragueurs est plutôt bien trouvée, les différentes situations manquent un peu de peps en allignant les clichés pas si drôles dans la première partie. La deuxième partie réhausse un peu l'ensemble avec des idées plus fraiches et des situations plus cocasses.
Côté technique le film assure beaucoup moins se contentant d'aligner mollement les champs/contre champs sans saveur rendant le tout un peu complexe à suivre pendant le speed dating. Si le personnage principal est doublé avec coeur et voix particulièrement correcte, les autres personnages, tout comme dans la magie de noël sentent la lecture à plein nez et les différentes filles ont droit à un traitement modifié qui fait sortir de l'ambiance.
Le rythme général souffre également d'un petit manque de vitesse en mettant longtemps pour démarrer (4 min avant le titre?) et la fin mielleuse à souhait déçoit un peu.
L'un dans l'autre on se retrouve alors avec un film qui dispose exactement des mêmes travers que la magie de noël: une idée originale filmée platement et qui meritrait un traitement plus profond. Reste à voir si ce style de machinima événementiel est à attendre régulièrement et s'il l'on se verra gratifié d'un "la folie du 14 juillet", "la réelle histoire de l'indépendance américaine", "une rentrée des classes pas comme les autres" ou "la saint nicolas pour les nuls"...
Fleau Scourge quant à lui et après quelques temps passé à observer la production ambiante s'est décidé à effectuer le grand saut en passant derrière la carte d'acquisition et nous a concocté les Ruines de Voi, machinima d'environ 6min45 qui s'interesse aux civils victimes de l'invasion Covenant sur Terre.
Après l'invasion de la Terre par les Covenant, les jeux Halo se sont focalisé sur l'histoire de Master Chief dans des trous intersideraux plutôt que sur l'essentiel de la guerre : la bataille sur Terre. Et tout comme Moebuis s'était interessé aux civils dans sa partie du Halo Graphic Novel, Fleau Scourge nous narre ici l'histoire de deux civils victimes d'une guerre innatendu.
Cela faisait plutôt longtemps que l'on n'avait pas eu à faire à un film qui essaye de s'intégrer dans l'histoire du jeu. Et malgré le côté fanboy chronologiquement précis qui aurait tendance à me faire fuire, force est de constater que l'idée approchée n'est pas ininteressante : en se concentrant sur ce que le jeu omet, le film essaye de se créer une identité propre, c'était bien vu. Dommage alors d'avoir collé la bande son d'Halo qui renvoie directement au jeu.
Dommage également que les dialogues écrits avec un certain soin (à défaut d'un soin certain) soient lu de manière aussi peu convaincue et donc aussi peu convaincante. Les deux personnages supposés de générations éloignées ont quasiment la même voix malgré leurs 20 années de différence.
Le film souffre également de tous les problèmes propres à une première réalisation à savoir un pupettering douteux (les persos bouges de manière particulièrement peu crédible), usage disproportionneé des sauts et des déplacements de jeu d'une manière générale, plans pas toujours très inspirés et recours à de la caméra de suivi, ainsi que quelques maladresses de montage comme des transitions baveuses.
Néanmoins l'ensemble pourrait se révéler agréable avec un travail en profondeur et il ne serait pas idiot de suivre les prochains machinimas de l'auteur.
Voilà c'est tout pour ce mois-ci. Si j'ai oublié quelque chose les commentaires sont là pour ça. Dans le cas contraire, rendez-vous en mars!
Aucun commentaire
Poster un commentaire