Sorties de Juillet
Bon, bah voilà, c'est juillet, la plage, les vacances? Très peu pour moi, je bosse à n'en plus finir pour le mal absolu et j'arrive même à vous trouver cinq minutes entre deux prises de conscience sous traitée quant aux méfaits de mon employeur. J'espère que vous au moins vous profitez du beau temps au lieu de regarder des conneries sur Youtube. Non? Tant pis pour vous, vous ne pourrez pas frimer avec un cancer de la peau à la rentrée! Bref, voilà les sorties du mois.
On commence de manière totalement arbitraire par l'étonnant Il faut sauver le tas de ferraille de FulRoro, un petit film décomplexé qui narre les aventures de deux rouleurs de mécanique à la recherche d'un vieux quad démodé.
La réalisation est très posée, sans doute un peu trop pour un petit film d'action qui aurait mérité un peu plus d'ambition. L'ambiance sonore est particulièrement décalée et change positivement des habituelles saloperies boursouflées qu'on nous propose.
Les voix recyclées d'HL² semblent complètement hors de propos, mais peut-être était-ce l'un des buts recherchés?
Reste que le film fait quatre petites minutes et ne mange pas de pain sans casser trois pattes à un canard. Aller Ful, on se motive à viser plus haut!
Grande nouvelle! Lordzmaster et Oemotion studio reviennent! Surprenant? Pas forcément, puisqu'après plusieurs effets de manche, d'annonces et de teasing à demi dévoilées, voici enfin No-way, une petite vidéo (7min) entièrement tournée sous Halo ODST.
Que l'on aime ou pas, on reconnait d'entrée de jeu le style lordzmaster avec ses plans hollywoodiens pour pas grand-chose, ses musiques qui ne cessent de harceler le spectateur et des effets de HUD apposées à la fameuse caméra libre (!) de suivi.
Je ne pense pas spoiler quoi que ce soit en disant qu'il s'agit d'un grunt pas ben téméraire qui suit, d'assez loin, un ODST au combat. Occasion donc de se taper le film deux fois : une première fois en caméra de suivi du marines, puis une seconde à travers les yeux de la bestiole.
Assez dynamique au niveau du montage et de la réa, le film souffre des défauts habituels chez le machinima ODST : rien ou pas grand-chose ne se passe à l'écran sinon quelques bots qui tirent dans le vide, et une tentative de masquer la pauvreté du contenu filmé par la manière de filmer qui tient parfois plus du stroboscope que de la simple caméra.
Rien de rebutant pour les fans qui trouveront là de quoi assouvir leur envies de campagne devant des séquences filmées au ralenti jusqu'à plus soif.
Note pour la prochaine fois : ne plus abuser du bullet time.
En parlant de retours surprenants, Vandia nous a fait la joie de poster sa vidéo anuelle sur Hfr ce mois-ci. Ca s'appelle Capture and Fly et ça ressemble à un Pull the Trigger dans Valhalla.
Sur un peu plus de 3 minutes, Vandya a tout de même le temps de nous proposer son style perso à grands coups de (très chouettes) plans aériens, de larges batailles, de musiques ampoulées, de final hollywoodien. Une grosse production du vidéo-clip dans laquelle se sont retrouvée plus de 25000 spectateurs de tous pays. Chapeau l'artiste!
Simon Grondin qui se fait aussi un peu appeler Ballbreaker66 dans certains milieux nous a claqué Usurpateur Virtuel, une sorte de thriller post contemporain où les élites sont tous des frères et tiennent à le faire savoir!
Exemple typique du scénario trop ambitieux pour son auteur, Usurpateur ne manque pourtant pas de bonnes idées (tant au niveau du cadrage que de ce que j'ai cru comprendre de l'intrigue), dommage alors que le tout soit noyé dans une réalisation ultra laborieuse, des dialogues qui manquent trop souvent de sens et des retournements de situations physiques et moraux que l'on a du mal à cerner.
Très clairement Ballbreaker doit faire ses armes sur des petits scripts plus directs avant de mettre en branle la grosse machinerie. Un petit échange de script avec FulRoro?
La Quatrième Dimension de 0portunist est une sorte de mix improbable entre série télé vintage, Halo et Mickey Mouse. Grace notamment à une super atomsphère en noir et blanc, le réal nous entraine dans son univers décalé et très bizarre.
Si rien dans la mise en scène ne vous réveillera la nuit, on peut dire que l'originalité est clairement de mise et avec son format très court (4min30), la série pourrait bien se révéler être l'une des bonnes surprises du moment. A suivre de près aux prochains épisodes.
Tepec et tektek sont sur un bateau. Le bateau est dans ODST, on se fait chier. Ho quoi que je parle de Rébellion? Pourquoi pas!
Après une petite séquence façon dossiers confidentiels du CSNU, plus un peu de hack plus un truc méga important puis pleins de logos pour faire kiffer les fanboys, on nous présente la star du film : Un petit grunt très courageux!
Ouais, je sais. C'est l'autre film du mois qui met en scène un grunt, mais hé, c'est pas si courant que ça! Au final à travers un look caméra de sécurité vite passé à la trappe pour des raisons de confort, on revois une petite partie de la fin de la vie d'un grunt qui a pourtant tout tenté pour passer du bon côté. On nous parle dans la description de schisme, de grands mots et de grands cadeaux, au final et comme dans No-Way pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n'est quelques bots qui flingues vaguement en direction du joueur. Dommage car moins emballée dans du bullshitage intense pour fanboys l'idée n'était pas mauvaise.
Enfin on termine par la fin tant attendue d'opération bison 3, la saga lancée il y a plus d'un an par DreamHunters. Des quatre premiers épisodes il n'y aurait pourtant pas énormément à retenir si l'on s'en tient au traditionnel récapitulatif de début d'épisode qui expédie la saga entière en 25 secondes.
Tout commence par un plan-séquence qui se ballade à travers Altitude sur la musique d'intro de Lord of War (Jefferson Airplane). Très classe! Bon juste après ça retombe un peu avec les habituelles histoires Paulesques. Un net effort a été fait au niveau des voix en tout cas, de même qu'au niveau des cadrages avec quelques sympathiques plans ER style. Reste quand même quelques gros trous de rythme entre deux flash backs malgré les grosses batailles et une histoire qui peine un peu à retomber sur ses pieds au bout de 20 longues minutes. Mais on va pas faire la mauvaise tête : maintenant qu'opé bison est terminée, Dream va pouvoir laisser libre court à son imagination et nous ressortir ce qui avait fait le succès des très bons BLDGK et Dark Sun.
Le reste:
Red Link et la BBTV nous ont aussi sorti le quatrième, ainsi que le cinquième et dernier épisodes de Mission Reach.
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