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Mes scènes cultes du JV - 1

chouette bannière


S’il est des jeux cultes, tant par leurs graphismes, leur ambiance générale, leur durée de vie phénoménale, ou leur mode multijoueur prenant.

Pourtant on se rattache beaucoup moins, et en tout cas beaucoup moins qu’au cinéma, aux scènes cultes dans leur sens le plus noble : ces séquences particulières qui de part leur mise en scène, leur design et leur intensité synthétisent dans nos esprits un jeu complet. Ces scènes auxquelles l’on ne peut s’empêcher de repenser des années après avoir laissé tomber le jeu auquel elles appartiennent.

Bien sûr ce billet n’a pas pour ambition d’être exhaustif, pas plus que les scènes choisies sont les seules à même de représenter les jeux dont elles sont issues, mais plus modestement d’exposer quelques scènes cultes au sens classique du terme pour la TGO GMBH. Attention, spoilers.

Gears of War 2


Le ver souterrain.
Autant le jeu (et par extension la série) est particulièrement violent et adopte un parti pris réaliste et froid, autant cette scène semble être la quintessence du dégueulasse et du gore absolu. Entre les déchets à fuir, les jets de gaz à éviter, les reflux gastriques étouffants ( !), il faudra se frayer un chemin en découpant allègrement de la paroi intestinale à la tronçonneuse jusqu’au final en apothéose baignant (littéralement) dans le sang issu des artères préalablement sectionnées, le tout bien évidemment saupoudré de dialogues finement troussés (« Je crache du sang et c’est même pas le mien ! »). Du bonheur.

ça gicle


Serious Sam


La grande pyramide
Alors que l’essentiel du titre est très linéaire on avance, on tir, on avance… La grande pyramide enferme le joueur dans une arène lui lâchant par vague successives d’ennemis de toutes classes sur un fond de musique classique. Au bout de quelques minutes le bordel est total, les tirs pleuvent dans tous les sens et les taureaux transgéniques rendent l’expérience très aérienne. Inutile de préciser qu’en coopération à quatre la scène est définitivement inoubliable.

bucheron


Half Life ²


City 17
HL² a marqué l’histoire pour son utilisation inventive du moteur physique Havok et ses graphismes photo réalistes. Pourtant à mon sens la scène la plus intéressante du jeu reste l’introduction et la découverte de City 17 via la fuite d’appart en appart avec des combines aux trousses. Les textures ternes, les expressions faciales, le doublage des PNJ et le level design transforment complètement le jeu le dotant d’une ambiance oppressante dans le plus pur style orwellien, royal.

city17


Halo


Deux trahisons
Halo a toujours été un jeu à part et dans bien des domaines il a innové. Mais si les missions géniales ne manquent pas (attaque de la salle de contrôle, le Halo, Keyes, le final), c’est bien Deux Trahisons qui synthétise le mieux l’aventure. Les floods sont lâchés, les sbires de Guilty Spark donnent le change pendant que les covenants sauvent les meubles et l’on retraverse des niveaux ouverts et familiers en intrus au milieu d’une guerre. L’éclairage, l’ambiance et l’univers du jeu prennent un ton résolument plus sombre. Tout le travail sur l’IA et les déplacements en véhicules est mis en relief jusque dans un dernier assaut dantesque en zone ouverte pour le contrôle d’un Banshee derrière les lignes ennemies. Grandiose.

gruntorganisation


Fahrenheit


Sexe interactif
Attention, que l’on ne s’y méprenne pas : Fahrenheit est un grand jeu qui a su donner un sérieux coup de fouet à un genre tombé en désuétude. Mais la scène culte est définitivement la scène bonus du plan drague que Lucas déploie pour reconquérir sa copine. Ho attention, tout le monde n’y a pas droit, mais pour les plus doués dans l’art de conter fleurette, de servir des verres, et de jouer de la guitare (ouais, c’est pas Guitar Hero) la scène qui suivra fait figure de jamais-vu dans l’histoire du JV poussant une fois pour toutes Fahrenheit dans une catégorie d’ovni classique et classieux bien méritée.

l'avenir


Max Payne 2


Le manoir
Si tout le jeu regorge de scènes absolument folles, le manoir final et ses vagues d’ennemis reste pour moi l’un des finals les plus réussi du jeu vidéo.

mona


Shenmue (II)


La découverte de la ville
Je ne reviendrai pas sur le statut culte de Shenmue, mais les premiers pas dans la ville (que ce soit Shenmue et plus encore Shenmue II) sont réellement marquant pour le joueur : on prend vraiment mesure de toutes les possibilités, de l’étendue de l’univers et du temps qu’il va falloir passer à déambuler afin de trouver ses marques. De même c’est l’une des toutes premières fois où un jeu m’a donné une sensation de vie aussi réaliste : les PNJ ne se contentent pas d’attendre que le joueur vienne leur parler afin de répéter inlassablement la même phrase dans la même position mais semblent réellement occupés, ils travaillent, discutent, vont quelque part. Il est même possible de les suivre jusqu’à une boutique ou autre… Une simulation de vie incomplète certes, mais toujours aussi bluffante pour l’époque.

FREE


Conker’s bad fur day


L’introduction
Une introduction aussi riche en références, en ambiance et en humour provocant n’a jamais été revue dans d’autres jeux. Elle annonce de manière magistrale un jeu aussi coriace que politiquement incorrect et dont la galerie de personnages marque définitivement.

clockwork orange


Metal Gear Solid


Psycho Mantis
Alors que tout le jeu nous embarque dans une intrigue politique d’anticipation complexe et bien amenée, le passage de Psycho Mantis fait souffler sur Shadow Moses un doux parfum d’onirisme et de fantastique. Dommage que les opus suivants n’aient exploités que cette voie…

meryl


D'autres à venir...

Jeu Vidéo | BlueHunter | 18 mars 2009
tags : jeu, vidéo, video, games, tgo

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